Communiqué de presse – 11 octobre 2010
Grèves : non à la prise d’otages des usagers !
Le MPF refuse la contestation systématique
Les usagers des transports en commun se retrouveront une nouvelle fois dans l'embarras le plus total, dans ce que l'on appelle la « galère », en raison de l’appel à la grève des syndicats s’opposant à la réforme des retraites.
Le MPF (Mouvement Pour la France de Philippe de Villiers) du Puy-de-Dôme dénonce ce recours systématique à la grève de ces syndicats livrant un combat d’arrière-garde pour sauver un système de retraite à bout de souffle qu’il est absolument indispensable de réformer.
En effet, sachant que l'écart entre le nombre de travailleurs cotisants et le nombre de retraités n’a cessé de croitre depuis les années soixante (passant de quatre cotisants pour un retraité à 1,5 cotisant par retraité) du fait du vieillissement de la population, le système actuel de retraite par répartition doit être modifié pour pouvoir s’adapter à cette situation.
La gauche et les syndicats s’illusionnent donc en pensant que ce système peut rester inchangé, que l’âge minimum de la retraite peut rester fixé à 60 ans de manière intangible et éternelle, alors que l’espérance de vie, elle, n’a cessé d’augmenter. Et ce faisant, dans l’illusion de défendre leur monde « idéal », ils pénalisent de manière profondément injuste les usagers, les gens se déplaçant pour se rendre à leur travail, précisément pour subvenir aux besoins des retraités.
Le MPF adresse son soutien aux usagers victimes du sectarisme d’une minorité dont l’action vise à oppresser la France qui travaille.