Les parlementaires MPF réitèrent leur non à la réforme des institutions

Publié le par MPF puy-de-Dôme

PARIS (AFP - 21/07/08) — Les parlementaires du Mouvement pour la France (MPF) ont réaffirmé qu'ils voteraient lundi après-midi contre la réforme des institutions, qui selon eux "ouvre la voie à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne".

"Si nous votons contre le projet de révision de la Constitution de la Ve République, c'est parce que, contrairement à la volonté du peuple français et aux engagements de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle, il ouvre la voie à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne", écrivent-ils dans un communiqué publié à quelques heures de la réunion du Congrès.

"En supprimant le référendum obligatoire avant toute nouvelle adhésion, introduit dans la Constitution à l'initiative de Jacques Chirac, le projet de révision fait sauter l'unique verrou qui permettait de faire barrage à l'entrée de la Turquie dans l'Europe et donnait aux Français la garantie d'avoir le dernier mot", jugent-ils.

"Notre non, il va sans dire, n'a rien à voir avec celui des opposants de gauche qui sont systématiquement hostiles à toute politique de réforme : notre non vise à préserver le droit fondamental du peuple français à s'exprimer directement et ultimement sur la question capitale de la Turquie et des frontière de l'Europe", concluent-ils.

Le communiqué est signé des députés Véronique Besse et Dominique Souchet, et des sénateurs Philippe Darniche, Bruno Retailleau et Bernard Seillier.

Le président du MPF, Philippe de Villiers, avait dénoncé vendredi les "méthodes" utilisées par la majorité UMP pour convaincre les parlementaires de son parti de ne pas s'opposer à la réforme des institutions, estimant qu'elles relevaient "de la menace, du chantage et de la tentative d'achat".

Publié dans MPF 63

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